| | Botaniste | Edileusa Setta-Silva | UniversitĂ© Boa Vista | ForĂȘt avance (pionniers forestiers en savane) | | PĂ©dologues | Armand Chauvel, Ren Boulet | ORSTOM/INPA | Savane dĂ©grade sol (argile â sable) | | GĂ©morphologue | HlĂŽse Filizola | Univ. SĂŁo Paulo | Standardise protocole carnet | | Technicien | Sandoval | IndigĂšne local | Creuse tranches, topofil |
Site : LisiĂšre abrupte forĂȘt-savane (Ă©cotone naturel, ~100s km, non anthropique). QuadrillĂ© par Edileusa (Ă©tiquettes 234 etc.). Objectif : dynamique fort/savane via profils sol.
Gestes décrits :
Outils hybrides :
ThĂšse : Science â mimĂ©tisme (monde â mots), mais chaĂźne rĂ©versible de transformations oĂč vĂ©ritĂ© circule comme courant Ă©lectrique :
RĂ©alitĂ© brute â Inscriptions mobiles â Comparables â Superposables â Discours Perte : matiĂšre/contextes | Gain : mobilitĂ©/synoptique/abstraction
Exemple écotone : LisiÚre = zone ambiguë 20m (argile forestiÚre + sable savane). Résout conflit : pédogenÚse lombrics (pas roche-mÚre).
Critique philosophique :
"Les sciences parlent-elles du monde ? […] Le doigt d’Edileusa dĂ©signe un point codĂ© sur photo […] Les sciences construisent artificiellement des reprĂ©sentations qui semblent l’Ă©loigner et le rapprochent."
ProblÚme noyade données : Collections submergent (tas feuilles journal). Darwin chassé par ses caisses !
[[Rhizome#Ă©cotone]] ââ [[http://www.bruno-latour.fr/sites/default/files/53-BERLIN-PEDOFILpdf.pdf#Transition fort-savane]] [[GestesJardinier#BĂȘcher]] ââ [[53-BERLIN-PEDOFILpdf#Creuser tranches]] [[Körper#Enkinaesthesia]] ââ [[53-BERLIN-PEDOFILpdf#Doigt dĂ©signant]] [[DigitalGardenRĂ©seau]] ââ [[53-BERLIN-PEDOFILpdf#ChaĂźne rĂ©fĂ©rence]]`
Valeur thĂ©orique : ModĂšle pour analyser gestes jardiniers comme chaĂźne-rĂ©fĂ©rence (bĂȘche â motte â compost â note Obsidian â digital garden partagĂ©).53-BERLIN-PEDOFILpdf.pdfâ
==Source WikipĂ©dia== Les jardins communautaires ont une longue histoire. En Europe, au Moyen Ăge, toutes les terres Ă©tant dĂ©tenues par des seigneurs, on observe des communautĂ©s villageoises se rebeller et se regrouper sur des terres collectives afin de dĂ©fendre leurs droits d’usage3,4,5. De mĂȘme, au cours de la PremiĂšre RĂ©volution anglaise (1641-1649), c’est encore une rĂ©bellion contre le pouvoir qui pousse les diggers, ou bĂȘcheux, Ă accaparer des terres afin de protester contre l’enclosure act, l’appropriation privĂ©e de biens communaux.
L’occupation et la gestion en commun de terrains vacants furent souvent dictĂ©es par des pĂ©riodes de crises Ă©conomiques, notamment au cours de la fameuse Panique de 18936, et par des guerres (les liberty gardens de la PremiĂšre Guerre mondiale et les victory gardens de la Seconde7).
NĂ©s de la rĂ©volution industrielle, c’est au dĂ©but du XIXe siĂšcle qu’apparaissent les premiers jardins ouvriers officiels sous le nom de « champs des pauvres » en Angleterre et de « jardins des pauvres » en Allemagne afin que les populations les plus dĂ©favorisĂ©es puissent y cultiver ce qui est nĂ©cessaire Ă leur survie. En France, il faut attendre les annĂ©es 1890 pour que diverses initiatives locales inspirent l’abbé Jules Lemire, dĂ©putĂ© du Nord, Ă mettre un coin de terre Ă disposition des ouvriers 8 : la Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer est nĂ©e et prend bientĂŽt une ampleur nationale. En 1921, comptant dĂ©sormais 47 000 jardins ouvriers, elle devient la FĂ©dĂ©ration nationale des jardins ouvriers. Ă son apogĂ©e, en 1945, Ă l’Ă©poque ou la guerre et ses privations avaient incitĂ© les habitants des villes Ă investir lâespace public pour y cultiver ce qui faisait dĂ©faut dans le commerce3, elle compte plus de 250 000 parcelles9.